jeudi 7 août 2008

Le Pain




Le pain est la base de l’alimentation. On en consomme 1 à 2 kilos par jour.

Au temps des Carolingiens, il est fabriqué et cuit à la maison. Plus tard, à l’époque féodale, le pain est porté au moulin et au four du seigneur.
Dans les villes, les « Fourniers » cuisent le pain des particuliers et se payent d’un pain pour vingt-cinq.

A la fin du Moyen Age, les pains, dont il existe de multiples variétés, sont fabriqués par les Boulangers qui ont pris ce nom du jour où ils se sont mis à fabriquer des pains en forme de boules. Ils s’appelaient auparavant « les Talmiciers », du nom du tamis qu’ils utilisaient pour séparer le son de la farine.

Mais la fabrication domestique se maintient chez les plus pauvres comme chez les plus riches. Dans les grands châteaux, un « Panetier » en a la charge.

Chez le boulanger, on achète le beau pain de « primor » fait avec la fleur de farine. Si on a besoin d’un pain qui se conserve très longtemps, on choisit le pain « bis-cuit », très dur parce que cuit deux fois.

Les riches achètent le « Pain de Gonesse », petit pain mollet très tendre, ou un des nombreux pains blancs et moelleux présentés sur l’étalage : « pain de pape », « de pair », « de chevalier »...
Les pauvres se contentent de pains grossiers : pain de millet, d’avoine, ou pain d’orge, que l’on mange en temps de pénitence.
Le pain de seigle a la réputation de maintenir « les femmes plus belles et plus fraîches » et les médecins en conseillent la consommation de temps à autre aux patients dont les entrailles sont en mauvais état.

Les Flamands et les Bretons apprécient beaucoup les pains et les galettes confectionnées avec de la farine de blé noir dite de « sarrasin » qui fut apportée via l’Espagne par les invasions sarrasines.

Parfois le boulanger essaie d’écouler un pain « raté », qui a été rongé par un rat. Le sens de ce terme; s'étendra plus tard.

La Soupe

A la campagne, on mange très fréquemment la « Soupe » qui est simplement une tranche de pain trempée dans un bouillon ou dans du vin.
Plus tard, le terme de soupe finit par désigner le bouillon lui même, qui peut être parfumé d’oignons, de moutarde, de safran, qui lui donne une teinte jaune, ou de lait d’amandes qui le blanchit.

La Tostée

La « Tostée » est une tranche de pain grillée ( du latin tostare : griller ) que l’on place au fond d’une coupe de vin passant de main en main jusqu’à l’hôte en l’honneur de qui l’on boit. Ce dernier vide la coupe et a le privilège de manger la tostée : de là vient l’expression « porter un toast »

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